Vous venez de passer votre contrôle technique et vous devez faire face à une décision qui peut sembler stressante et inattendue : la contre-visite. Pour les automobilistes ayant déjà vécu cette situation, il est essentiel de savoir comment cela fonctionne afin de bien se préparer et d’anticiper les démarches nécessaires.
Qu’est-ce que la contre-visite ?
La contre-visite est une étape du contrôle technique où l’on demande à un automobiliste de réaliser des réparations sur son véhicule avant de présenter ce dernier à nouveau pour constater la conformité aux normes requises. Cette mesure concerne surtout les éléments importants pour la sécurité du conducteur, des passagers et des autres usagers de la route.
Les critères de non-conformité entraînant une contre-visite
Dans le cadre du contrôle technique, plusieurs points sont évalués pour vérifier l’état général du véhicule ainsi que sa conformité aux normes en vigueur. Si certaines anomalies sont observées au niveau des :
- Système de freinage,
- Suspensions et amortisseurs,
- Roues et pneumatiques,
- Direction,
- Châssis,
- Eclairage,
- Immatriculation et identification du véhicule,
- Bruit notamment d’échappement,
Une contre-visite devra alors être programmée, pour attester de la réalisation des réparations nécessaires et valider finalement le contrôle technique.
Cas particuliers à prendre en compte
Il est important de souligner que certains cas particuliers peuvent également entraîner d’une contre-visite. Par exemple :
- Si un professionnel remarque la présence de pièces non conformes sur votre véhicule (adaptation mondiale personnalisée, changement de moteur, etc.), vous pouvez être amené à effectuer quelques modifications avant de repasser le véhicule.
- Un véhicule âgé de plus de 15 ans ou ayant subi des transformations importantes pourrait également faire l’objet d’une contre-visite spécifique.
Que faire en cas de contre-visite ?
Si vous devez procéder à une contre-visite, rassurez-vous : il s’agit en général de réparations relativement simples à mener, et cela ne remet pas systématiquement en cause la performance globale de votre voiture. Voici les étapes à suivre :
- Organisez les réparations : Prenez connaissance des éléments mentionnés dans le rapport de contrôle technique, et faites appel à un garagiste si besoin pour obtenir un devis et prévoir ces interventions.
- Calculez le coût global : additionnez le montant du contrôle technique, le coût des réparations ainsi que la participation aux frais de contre-visite.
- Prévoyez un délai pour l’intervention : selon les réparations à effectuer, certaines opérations peuvent être engagées immédiatement tandis que d’autres nécessitent parfois un délai plus ou moins long. Ne traînez pas et tenez compte du temps nécessaire pour organiser ces démarches.
Après avoir réalisé les travaux indispensables, assurez-vous de disposer des documents importants tels que le certificat d’immatriculation, la carte grise, le rapport du contrôle technique ainsi que les justificatifs des réparations effectuées avant de repasser votre véhicule en contre-visite.
Le rôle du garagiste lors de la contre-visite
Le garagiste est un allié précieux et indispensable durant ce processus. En effet, il pourra vous conseiller sur les réparations à effectuer pour rendre votre véhicule conforme aux normes et réglementations en vigueur, et vous fournir un devis détaillé des travaux.
N’hésitez pas à comparer plusieurs garages et échanger avec leurs mécaniciens pour obtenir une appréciation claire des interventions à réaliser, et choisir le prestataire offrant le meilleur rapport qualité-prix.
Respecter le calendrier imposé pour la contre-visite
Il convient de rappeler que le délai accordé pour réaliser la contre-visite varie en fonction de la nature des défauts observés :
- Défauts mineurs : Dans ce cas, vous êtes autorisé à circuler avec votre véhicule pendant deux mois, le temps de procéder aux réparations nécessaires et de repasser votre voiture en contre-visite.
- Défauts majeurs : Vous devez planifier la date de la contre-visite dans les deux mois suivants le contrôle technique initial. Passé ce délai, un nouveau contrôle complet devra être effectué.
Même si ces dispositions ne sont pas forcément contraignantes, il est fortement recommandé de ne pas attendre la dernière minute pour programmer votre contre-visite, afin de respecter les délais impartis et éviter que votre certificat d’immatriculation soit suspendu.
Faire appel à un centre agréé pour la contre-visite
Pour la réalisation de votre contre-visite, faites appel à un centre de contrôle technique agréé par l’Etat, qui sera garant de la qualité et de la légalité de cette démarche. N’hésitez pas à comparer les tarifs proposés par différents centres pour choisir celui qui correspondra le mieux à vos besoins et à votre budget.
En somme, la gestion de la contre-visite d’un véhicule n’est pas une tâche insurmontable, mais demande néanmoins une certaine rigueur et organisation pour bien mener le processus et obtenir rapidement la validation du contrôle technique. Soyez réactif, suivez les conseils de professionnels et respectez les délais pour faire face à cette situation de la meilleure manière possible.